Des femmes moins vulnérables:
Jusque 70% des femmes sont confrontées à la VFFF au cours de leur existence, y compris au sein de leur foyer, le plus souvent sans porter plainte, assurées de l’impunité de leur agresseur, ou pire dépendantes de lui. Les plus vulnérables sont les jeunes femmes de 18 à 29 ans et celles sans diplôme (3 fois plus), ni ressources.
La prévalence de VFFF demeure alarmante malgré l’engagement du Maroc envers les conventions internationales, et l’entrée en vigueur de la loi n°103.13 contre les violences faites aux femmes, en Septembre 2018. Celle-ci incrimine pour la première fois le harcèlement, l’agression, l’exploitation sexuelle ou le mauvais traitement. Elle durcit les sanctions pour certains cas et prévoit des « mécanismes pour prendre en charge les femmes victimes » de violences.
A travers le plaidoyer
De fait, le droit humain ne prend son sens qu’à travers le plaidoyer, la mobilisation de la société civile et des médias, et l’implication de tous les acteurs, et en premier lieu de ses détenteurs.
En effet, les femmes et les filles elles-mêmes restent les meilleurs acteurs du changement dès lors qu’elles comprennent leurs droits et sont en mesure de les invoquer.
A travers l’autonomisation économique
Mais leur émancipation ne sera effective que si elles deviennent autonomes financièrement. Assurés que des femmes qui accèdent à un revenu sont moins vulnérables, nous ambitionnons l’autonomisation des femmes en milieu urbain à travers la création d’activités génératrices de revenus au sein de notre incubateur, à travers aussi l’insertion professionnelle et l’apprentissage d’un métier.
Nous œuvrons pour que les femmes et les filles connaissent et invoquent leurs droits des femmes et plaidons pour un espace public plus sûr pour nos femmes,une égalité en droits, y compris professionnelle.
- + de 30% de nos bénéficiaires pour l’inclusion jeunesse sont des filles.
- + de 70 % des parents qui nous accompagnent dans notre mission dont les mamans des bénéficiaires.